les tam-tams...

Nous sommes le 27 Mai, il est cinq heures du matin et dans les lueurs de l'aube s'étend une complainte qui au réveil me prend aux "tripes" ! Ce sont les tam-tams...
Complaintes qui s'élèvent dans l'azur pour nous rappeler que nos ancêtres se servaient de ce moyen de communication pour se parler, s'aimer, se rapprocher.
Oui, les tambours de bois, furent très importants pour ces personnes déracinées, exportées d'une afrique sauvage pour se retrouver enchaînées, vendues comme des chiens, mises au service de quelques richissimes planteurs qui les firent travailler sans relâche sous n'importe quel temps, que se soit une chaleur accablante ou pluies diluviennes, je vous dis " des bêtes" !!! pas tout à fait car ces propriétaires avaient des chevaux, des chiens, chats qu'ils soignaient et choyaient mieux que les esclaves !
Ils leur fallait bien une journée, c'est là moindre des choses, pour se souvenir, pour ne pas oublier...
Ce mercredi, nous nous sommes rappelés, à travers les mélopées, les quadrilles, et en fin de journée, le rhum aidant, ce fut des chants plus coquins, plus enlevés, de quoi terminer cette journée du souvenir sur des notes d'espoir !
La vie c'est çà, aller de l'avant ! en espérant ne plus jamais vivre cette tragédie...

La case barousse a pris un air de vacance !

Je suis celle qui fait le tour de la maison, dans le temps, aux antilles on me nommait "la galerie", je servai à prendre le frais autour de la maison et à suivre l'ombre !
Du soir au matin je suis sollicitée, chiliennes, hamacs, fauteuils, agrémentent mon environnement !
Mes squatters viennent se prélasser, bouquiner, somnoler, siroter, écrire, jouer et tout cela bercés par les alizés...
Je n'ai pas le temps de m'ennuyer, je suis au spectacle et lorsque de la famille de métropole vienne passer quelques semaines, je suis très fière de pouvoir leur faire profiter de mon espace ombragé et ventilé !
Mais voilà, les derniers visiteurs, Alain et Yolande ont trouvé ma surface un peu réduite, ils ont fait le forcing auprès de J-L pour m'agrémenter de quelques mètres carrés, inutile d'en faire autant pour A-M, depuis bien longtemps, elle envisageait cela !
En quatre jours, ce fut fait : Je n'ai jamais vu autant d'énergie se déployer ! scie, marteau, truelle, visseuse, s'en compter les bla-bla-bla, je n'en suis pas encore remise : leur imagination était débordante, et si l'on faisait çà, et çà ! Des idées fusaient de partout ou plutôt de ces trois têtes !
enfin, le résultat est la hauteur de leur grande vaillance...
Je me suis parée d'un solarium en journée et le soir je me transforme en une plate forme pour admirer les étoiles ! c'est du pur bonheur et avec cela pour agrémenter le tout voilà que A-M, m'a parée de photophores, lorsqu'elle allume toutes ces bougies, je me transforme à une terrasse des mille et une nuit !
Lorsque A-M, se repose ou médite dans un coin je lis dans ses pensées et celles ci disent et redisent :
Merci, Alain et Yolande, vraiment un grand MERCI...

Barousse, le retour !

Que de péripéties !!!
Tout d'abord, ligne téléphonique coupée, un poteau supportant les fils est tombé, dévoré par des insectes affamés " termites" , il ne fut remplacé que trois semaines plus tard, ensuite il a fallu attendre quinze jours de plus pour avoir le branchement au réseau téléphonique, enfin quoi, une histoire sans fin....
J'ai été coupée du monde pendant trois semaines ! Oui, on prend de mauvaises habitudes avec internet !
Quelle déprime lorsque tout cela s'arrête !
Maintenant je vais pouvoir reprendre un rythme normal avec le blog !
Bien des choses se sont passés ici !
une grosses dépression atmosphérique qui a plombé notre train-train quotidien ! de très fortes pluies se sont abattues sur la péninsule, que d'eau, que d'eau !
Henri mon voisin, n'était pas content son tour de maison s'est transformé en petit lac, je peux vous dire qu'il ne fut pas long à réagir, la pioche s'est mise en action et tout autour de chez lui sont apparues, rigoles, tranchées, fossés !
Les pauvres poules de riton se sont transformées en canards elles avaient les pattes dans l'eau, ce fut insupportables pour lui !
Ce n'est plus qu'un souvenir car tout est rentré dans l'ordre et le soleil est revenu nous assécher tout cela.
Par contre la pergola a profité de tout cet arrosage venu des cieux, ses pensionnaires lui ont fait cadeau de leurs merveilleuses parures, des fleurs sont sorties de partout, les orchidées, les lianes, les bégonias enfin une voûte fleurie et parfumée vous accueille lorsque vous empruntez l'entrée de la case barousse !

Il y a eu aussi le mariage de Jessica et Olivier ! Ce fut une trés belle journée et un grand moment ! nous avons découvert les coutumes antillaises ! GRANDIOSE !