mercredi 31 décembre 2008

Terrible journée !







Pourtant, ce matin, réveil sous un ciel sans nuage, levé du jour exceptionnel !!! pas de vent, pas de menace dans l'air, tout commence bien, très bien !

Je prends mon petit déjeuner, ma raquette, mes balles et descend avec J-L jusqu'au court de tennis.
Les partenaires du matin sont là, tous en forme, le bonheur est palpable ! ce doit être l'entre deux fêtes, on oublie, à ces moments là, tous les soucis, les problèmes...

Deux heures plus tard, en transpiration, nous quittons le lieu de torture et nous dirigeons, chacun vers nos occupations quotidiennes, la mienne est de partir à jarry pour aller récupérer un ordinateur et aller voir les orchidées qui viennent d'arriver à "destreland".

J-L profite de ses congés pour me véhiculer, nous profitons des quelques ralentissements habituels pour refaire le monde, j-l est un grand spécialiste, il suffit de le mettre sur la voie et c'est parti, mais c'est toujours intéressant, nous reparlons des enfants que nous venons de voir, juste avant notre excursion, sur la web-cam, quel plaisir de les voir, tous réunis ! enfin tout va bien et nous arrivons à "hyperdis"...

Blablabla, et rablabla... J-L n'en finit pas, nous sommes pas encore partis !!!
j'en profite pour sortir de l'atelier et derrière celui-ci, toute la chaîne de montagne de basse-terre se découvre devant moi, pas un nuage on voit même les fumerolles de la soufrière, c'est une véritable barrière, au centre se trouve les deux mamelles, qui finit en mourant au dessus de deshaies, quelle beauté, c'est vraiment rare de la voir sans un nuage, journée exceptionnelle !!!

Enfin nous partons, nous nous arrêtons à la pharmacie, un tour de clé pour redémarrer, là un "clac" dans le moteur et rien d'autre !
J-L s'acharne et tourne et retourne cette maudite clé mais rien, nous sommes immobilisés !!!
J-L est comme un papillon, il ouvre le capot, lit la notice, repart au moteur, reviens, refait une tentative, reflechis, repart fureter sous le capot, j'en ai le tournis !!!

Il se décide d'appeler le concessionnaire !
T'en fais pas ! me dit-il, on vient nous chercher...
Un camion de remorquage arrive, embouteillage sur le boulevard de houelbourg, car il avance, recule, vire, enfin la voiture est perchée sur son promontoire et nous dans la cabine à côté du chauffeur ! La radio marche à fond les manettes, le commentateur fait jouer un auditeur et nous voilà pris au jeu, une question, deux, trois, nous répondons soit J-L, soit moi toujours juste aux devinettes le dépanneur n'en revient pas, vous êtes forts, nous dit-il !

Oui, pour ça oui, mais pas pour la mécanique, zéro !!!

Après notre tour de jarry en camion, nous arrivons, chez citroën, pour nous entendre dire : ce n'est que la batterie !!!
En un tour de main le copain de J-L , le chef d'atelier, qui est de Vinassan dans l'aude, lui arrange ça en un temps record !
Passage à la caisse et nous revoilà parti dans notre "berlingo"... Un peu moins en forme qu'au départ et surtout plus léger...
Nos élans étant coupés, nous reprenons le chemin du retour, via saint-françois mais tout de même heureux d'avoir fait ce tour de manège inopiné ! ....

lundi 29 décembre 2008

un peu de poésie !




Ce matin j'ai découvert ce poème, je le trouve trés beau, je vous en fait profiter !


Petit jour
Sur l'ecchimose ardente
de la rade
qui suinte comme une brûlure
s'entrebâillent les fenêtres
lourdes
d'odeurs et de luxure.

L'heure alors se prépare
au grésillement d'insectes voyageurs
et sous les feuilles alanguies
s'envole de la nuit
la dernière moiteur.

Au bas des portes s'insinue
le babil matinal des femmes
en chaleur
les aisselles et les bras nus
sécrètent leur première sueur.

Les mouches saoules à peine
des relents de poubelles
se sont remises en quête
invitées oubliées des nocturnes orgies
elles sont les reines
des ruelles
et de restes de fête.

Dans la cour dérobée
des boutiques désertes
s'échappent déjà par bouffées
les senteurs grises de l'alcool
et la toile des chemises colle
au dos des pêcheurs attardés.

La vie s'embrase à petit feu
l'ombre regagne ses cachettes
la rumeur du jour peu à peu
se fait plus nette.
Poèmes de l'archipel 1986

Je ne me prive pas de vous écrire ce poème de Raymond joyeux, Je vous l'offre comme cadeau
pour fêter la nouvelle année !

Solstice d'hiver
Le pluvieux hivernage
a signé son déclin
à l'amble du bouvier
l'an neuf accorde son carcel
nos mémoires s'exercent
à de nouveaux sillages
le navire est grée
qui largue ses amarres
que nos besaces
soient de plumes
à clouer l'horizon
comme un sphinx.

Raymond joyeux

Merveilleux !!!

dimanche 28 décembre 2008

Surprise !







Il est sept heures du matin, un tapage sans nom du côté jardin !
Je me lève, intriguée !!!
Comme par magie une cabanne en grillage et tôle prend appui sur la clôture de mon si beau jardin !!!

Mon sang ne fait qu'un tour... En nuisette je cours, je vole du côté de cette "favela".
C'est le grand sourire d'Henri qui m'accueille. Mon cher voisin a décidé de manger des oeufs frais et des poulets "bio" !

Mais, tu aurais pu le mettre à l'autre bout de ton jardin, lui dis-je !
Non, me répondit, Riton, Maman ne voulait pas que l'odeur la dérange !!!
Maman (sa femme, Avelyne), a droit a beaucoup d'égards mais moi, je vais me coltiner la vue et l'odeur !!!

Vous me connaissez, je vais remédier à cela sur le champ, un beau multipliant va me cacher cette horreur, quant à l'odeur, on avisera au moment venu !
En attendant, je compte sur la gent gallinacée pour me faire profiter de leur produit !

N'oublie pas Henri, la mangouste rode, rode !!! elle est vorace et trés maligne !

Finalement, Henri et Avelyne, je vous aime beaucoup...

samedi 27 décembre 2008

Le shrubb


Le shrubb, est une liqueur à base de rhum, d'oranges, un peu amère, que l'on sert surtout lors de grandes fêtes religieuses et autres.
Ici, (en guadeloupe et en martinique) elle est très prisée par les femmes ! nous la servons en fin de repas.

je vous donne la recette, faites et consommez, vous m'en direz des nouvelles !!!


1 litre de rhum blanc
la peau de 4 oranges ou 2 oranges + 2 mandarines coupée en lamelles
0,5 l de sirop de canne
cannelle en bâton
bâton de vanille, une pincée de muscade en poudre, une tasse de café très fort.

faire macérer l'écorce des oranges ou des mandarines dans le rhum pendant 4 jours avec les épices. Puis filtrer ajouter le sirop de canne, le café.
Laisser reposer 3 jours et filtrer à nouveau.
Pour le consommer il vaut mieux attendre une semaine voir deux, ensuite attention à vous car cette merveille vous monte vite à la tête, c'est à vos risques et périls...

NOËL, NOËL











Après être parti de laponie, le père noël ne c'est guère réchauffé en traversant l'europe mais en arrivant sous les tropiques, il a, enfin trouvé des températures plus clémentes !
Oui, malgré un temps mitigé, les températures ne sont guère descendues en dessous de 28°, dans la caraïbe, le jour de Noël !

Un peu bizarre de se retrouver sur la plage en train de dorer, alors que la famille est regroupée autour d'un bon repas bien au chaud, se protégeant de la froidure extérieure...

Noël très cocon en métropole,
Noël sous les cocotiers en guadeloupe...

Veillée de Noël, sur la terrasse en train d'admirer le ciel étoilé, allongée dans le hamac, bercée par les alizés, qui emmènent par la même occasion, par bribes, des chants et musiques d'une fête qui doit se dérouler sur la plage des "raisins clairs"! Là, mon esprit s'évade, je me fais mon Noël à moi, j'imagine, françois, julien, sandra, claire, camille, rémi, tous ensemble autour d'une table de fête, décorée de petits riens mais qui rendent les agapes si agréables... Je les sais loin de moi mais en même temps si prés ! (c'est çà, je crois le coeur d'une mère, il a le pouvoir de se projeter et d'imaginer). François je n'aurais pas oublié les langoustes...

Mais revenons à la réalité, je suis là à rêvasser dans mon hamac, je suis bien ! pas de réveillon ce soir, nous ferons un bon repas demain !

Demain est déjà là, pas de surprise sous le sapin, l'euphorie de l'enfance est bien loin, Je me mets en cuisine, il faut que le repas soit parfait car c'est "NOËL"!
Il le fut, nous nous sommes régalés, après une petite sieste sous la pergola, nous voilà partis direction "la pointe des châteaux".
La météo nous avait prévenu : alerte orange, tempête en mer... Nous l'avons constaté, les rochers qui s'effilochent dans l'eau comme si la terre n'acceptait qu'à contre coeur , l'invasion puissante et massive des flots impétueux et dévoreur de l'océan.
Ce n'est qu'une masse sombre, la mer est noire, l'océan a revêtu son manteau bleu-noir, il rumine, il n'est que mouvement, monte, descend et au bout de trois ou quatre va et vient sa colère explose et une vague énorme se forme, elle monte dans l'air et par transparence, nous dévoile son bleu turquoise, sur sa crête un bourrelet de blanc et enfin n'en pouvant plus la vague bave, bave son écume sur la caille de la barrière de corail....

Sur les plages, du côté est et ouest ce n'est que du blanc, c'est comme si le père-noël nous avait laissé sa barbe avant de repartir en laponie !

Peut-être, es-ce bien cela ? Ne pouvant se détacher de ce lieu magique, il nous a fait ce cadeau !!!

MAGIQUE, MAGIQUE !

jeudi 25 décembre 2008

JOYEUX NOËL !!!







C'est un des plus beau jour de l'année, surtout pour les enfants !


En ce jour, ou nous fêtons la nativité, je voudrais souhaiter un joyeux Noël à tous ce que j'aime,surtout à mes deux garçons, François, Julien que j'aime plus que tout au monde, à mes belles filles, Sandra, Claire aussi belle l'une que l'autre, à mes deux petit loups, Camille, Remi, les deux petits chéris de la famille !
Je pense aussi à Bérat, saint-hilaire, à tous ce qui se trouve là-bas !

Je vous porte tous dans mon coeur et vous embrasse, tous, chaleureusement !

Joyeux NOËL !!!

mardi 23 décembre 2008

Chanté Nwèl chez Dolores.




Il est 19h30, en route pour Morne à l'eau ! Dolorès nous a invité pour un chanté nwèl chez elle...
La période de l'avant est l'occasion pour les guadeloupéens de se réunir une fois chez l'un, une fois chez l'autre pour faire des veillées ou l'on chante des cantiques pour nous préparer aux fêtes de la nativité.
Il est vingt heures, nous sommes arrivés, la maison retirée au fond d'une allée ne croule pas sous les décorations de noël, même pas un sapin, une crèche, rien ! Pas tout à fait vrai car un grand tableau noir d'école trône au milieu de la pièce et de son écriture de maîtresse, Dolorès a écrit "soirée de partage, de bonheur, et d'amour", ce sont bien des mots de Dolorès ! grande dame, d'origine africaine mais qui a un coeur universel et plein de sagesse !!!
Elle est la mémoire vivante des traditions guadeloupéennes : danses(quadrille, biguine) chants créoles, combat de coqs etc...
La maison s'anime, tout le monde apporte un petit présent mais je vois que beaucoup de bouteilles de rhum arrangé, de shrubb, de planteur, de liqueur, de sirop de groseille, s'accumulent sur la table, comment allons-nous terminer cette soirée ?
Dolores a revêtu sa tenue créole, chemisier en broderie anglaise et jupe madras, je pense que s'est le signe que la veillée va commencer !
C'est bien cela, il faut prendre place dans le pit à coq, le rossignol (c'est celui qui entonne les chants) et quelques belles voix se mettent au centre et nous dans les gradins tout autour.
On commence, le ton est donné : chacun a dans les mains un livre de chant et le premier cantique parle de satan :
"qu'il crève", les voix s'accentuent, les bras s'animent pour vivre au maximum le cantique, un deuxième, un troisième, c'est un peu la cacophonie mais quelle gaieté, Marie, les anges, Joseph, les bergers, personne n'est oublié, même satan, vous vous rendez compte !!! nous sommes dans l'euphorie de la nativité !!! Quand tout d'un coup un homme derrière nous entonne un chant :
Ma cousine est malade, ma cousine est très malade ! et tout le monde reprend : est très malade,
pour la guérir il lui faut trois bananes par jour et encore tout le monde reprend dans l'hilarité la plus complète, trois bananes par jour !

fin de la première parties, passage obligé dans la salle d'à coté et là c'est la valse des bouteilles !!!

Hou ! on va y aller doucement car on ne pourra pas rentrer à saint-françois !

Il y eut trois épisodes identiques ! l'ambiance allait bon train, les rires éclataient pour un oui, pour un non... Car il y eut quelques chants comme la cousine, ce fut le tour de guillaume : "guillaume, tu es au chômage, laisse la bouteille de rhum sur la table" et tous reprenne "laisse la bouteille sur la table".
C'est un mélange de chants religieux, paëns, ce sont des chants de vie tout simplement !!!

Il est minuit, le repas n'est encore servi ( le fameux cochon de noël, trés savoureux, car élevé dans la cour et bien nourrit) nous partons car nous avions peur de ne pas être en état de conduire notre véhicule car le shrubb commençait à nous échauffer sérieusement les esprits ! les cantiques ont fait place à de grandes discussions et de gros éclats de rire, nous en profitons pour nous éclipser, non sans avoir remercier et embrasser chaleureusement Dolorès pour ce magnifique "Chanté NWEL".

dimanche 21 décembre 2008

Senséo


C'est dimanche soir, j'ai marché comme une folle, sans répit , toute la journée !
c'est mon lot toutes les fins de semaine !

Mais voilà ce soir je ne sais pas ce qui se passe ou plutôt si, je suis en train de faire une farce à mon patron... j'ai décidé de faire grève.

Il est vingt heures et je n'ai qu'une envie : me reposer !
Non, il faut que je serve Monsieur encore une fois, il me garnit d'eau, met les dosettes et active la manette de chauffe et, encore une fois il faut que je prenne sur mon épuisement pour mettre en température le liquide qui va se transformer en passant sur la dosette en succulent café.
Mais là, cher jean-louis, tu vas être surpris...

Le voyant ne clignote plus, l'eau est à point, et ce que j'attendais, arriva, il appuie sur le bouton une tasse et là ...

Le moteur ronronne, la pompe se met en route mais rien ne sort ... je me gausse, ha, ha,aaaa !

J-L ne comprend pas, il refait la manoeuvre, mais rien du tout ne sort du conduit, moi, Senséo, je me bidonne, car je sais ce qui ne va pas mais motus !

Là, on commence à s'énerver on vérifie et revérifie, on me bouscule, on me déclare en panne mais J-L veut son café, une fin de repas sans son breuvage est un crime ! C'est un enfant gâté, il veut tout et tout de suite...

Je ne veut rien savoir, je suis fatiguée, j'ai besoin de repos !

Mais voilà qu'une rage endiablée gagne le maître des lieus et tout d'un coup je reçois une belle baffe, s'ensuivit un coup de poing, s'en est trop...

Voilà que sa dame, alertée par tout ce tapage arrive à mon secours et prend ma défense, elle me frotte, me caresse, enfin ! un peu de douceur...
Elle dit, je m'en occuperai demain, ouf, je suis soulagée je vais, enfin, prendre un peu de repos !

Je lui ai fait une sacrée farce j'ai bouché tout simplement le petit tamis qui supporte les dosettes
il me croit bonne pour la poubelle mais... Vais-je être sauvée de la benne à ordure ? Affaire à suivre...

Il faut se calmer J-L... Il en pas l'air mais, moi, Senséo, je vous le dis, il faut se méfier de BABAR.

vendredi 19 décembre 2008

réveil glacial !

Oui, ce matin un petit 18° !!!
Temps glacial sur saint-françois...
Je n'ai pas fini d'ouvrir la maison que je cours à la chambre, me vêtir d'une petite laine.
Une fois le petit déjeuner terminé, je prends direction la campagne pour mon jogging, la température est idéale !!! finalement, la fraîcheur a du bon...
Je traverse la nationnale qui dessert saint-anne, je suis sur une route qui m'amène vers les champs de canne.
Je suis sur la section "favreau", la maison de ma copine, Jo, est close, elle doit être encore dans les bras de Morphée !!!
Ah ! il manque un cochon sous le quènitier, le copain doit être réduit en boudin, jambon et saucisse !!! le réveillon n'est pas loin... Celui là attend son tour.
Je cours, je pense, je souris, arrivée au niveau du champ de canne du même propriétaire que le goret, je m'arrête net, une vue splendide sur la soufrière, s'offre à moi, MAGNIFIQUE, pas un nuage. Si j'avais du courage, je partirai de suite à saint-claude afin de faire une petite grimpette.
Allez, reprends ta cadence, ne rêve pas, il faut s'entraîner !!!
J'arrive en haut de la montée d'Azéna et là... Marie-galante, la dominique et même la martinique, en enfilade, les trois îles sont posées sur les flots bleu indigo de l'océan, elles nous paraissent toute proche mais ce n'est qu'un effet d'optique, quelle beauté !!!
C'est le privilège des courageux qui se lèvent tôt, car en l'espace d'une heure la vue aura changé,
tout sera plus flou. Les trois belles seront perdues dans l'immensité de la mer quant au volcan il jouera à cache-cache avec son voile de nuages...
Le soleil rase maintenant les vagues, je sais que lorsque je serai à la baignade en milieu de matinée, j'aurai, tout de même, mes trente degrés !!!

mardi 16 décembre 2008

Cousine Andrée s'est envolée !


Andrée a pu, enfin exaucer son voeux ! Fini sa vie terrestre, elle a rejoint un vol de frégates et vole jusqu'au plus haut des cieux !

Aujourd'hui ses cendres vont être dispersées sur les flots bleu turquoise de la mer des caraïbes...

Andrée, toi qui aimait tant les coquillages, tu vas pouvoir les protéger et les regarder vivre !

Ta vie fut un long roman, pas toujours rose ! En quête d'un amour maternel impossible à conquérir, ta chaleur humaine et ta grande bonté te poussa à aller vers ton prochain.
Oui, tu as donné de ton temps, tu as communiqué ta joie de vivre, tu as partagé ta vie avec tes amis du troisième âge et autres, tu n'étais pas la dernière à mettre l'ambiance !

Tu es restée fidèle à tes racines, tu n'oubliais pas de prendre des nouvelles auprès de ta cousine Eglantine, de tes amis d'enfance de Lavernose et de saint-hilaire...

Lorsque nous sommes allés te rendre visite, André, Rosy et moi-même, à Dillon (quartier populaire de fort de france), nous avons trouvé un petit bout de femme, toute menue, souriante.
Perchée au dernier étage d'un immeuble, dans un appartement visité de toute part par les alizés, tu étais là au milieu de tes étagères recouvertes de gorgones, coquilles de lambi, et une multitudes de coquillages, tu étais fière de nous montrer les anciennes photos jaunies mais aussi celles de Chimène, Hugo, tes chers enfants, celles de tes petites filles chéries ! Le temps s'était arrêté, tu nous as raconté ton enfance, tes vacances à lavernose, avec Camille (notre père).

Tu nous disais "il faut qu'on parle", Oui, nous comprenions : nous faisions partis de ta famille !

Merci, Andrée, pour ces quelques moments passés en ta chaleureuse compagnie... Tu as levé le rideau de notre passé !

Lorsque tu te baignait aux trois îlets, avec tes amies, tu devais admirer les belles frégates, qui s'amusent dans les courants d'air des alizés, elles se détachent du ciel azuré par leur robe de plumes noires et elles montent, descendent, virevoltent, frôlent les vagues, et repartent dans les cieux et puis tout d'un coup, fini le ballet d'un coup d'aile elles disparaissent, te voilà, chère andrée, auprès d'elles !

Demain, à l'heure de la baignade, lorsque ces belles dames en noir apparaîtrons, n'oublie pas de me faire un petit signe, car moi, c'est sûr, je penserai à toi !!!

lundi 15 décembre 2008

Frida KAHLO




Dimanche soir, sur la chaîne "ciné émotion", je découvre le film "Frida"
C'est la vie de frida Kahlo :
Enfant choyée par un père photographe, étudiante libérée et rebelle, elle mène une vie insouciante jusqu'à cet accident de bus qui transforma sa vie en véritable cauchemar !
S'ensuivit une vie de souffrance par un corps meurtri, abîmé, rapiécé.
Elle passa de longues périodes alitée où elle trouvait le moyen de peindre allongée !
Elle fut, aussi Frida la rebelle, son ami le communiste cubain, Antonio Mella en exil au mexique
l'entraîna dans son mouvement et elle adhéra, même, au parti communiste mexicain (pcm) en 1928, elle soutint la lutte des classes armée du peuple mexicain.
Elle connut l'amour, le désamour, la passion avec le grand peintre Diégo RIVERA, une femme hors du commun, toute en sensibité, violence, rébellion !
C'est ce que je retrouve dans ces peintures, elles me touchent profondément, ces toiles dégagent une telle force !!!
La boiteuse, la fille rebelle, la délicate, le désespoir, "ces fils de pute de chirurgien", et enfin avec "joie j'attends le grand départ", sont les mots et réflexions qui ont jalonné la vie de
FRIDA KAHLO

dimanche 14 décembre 2008

case barousse.




Il a fallu attendre que la nuit s'installe pour découvrir la décoration de fête sur la case barousse !
Voilà le résultat ! Dommage que mes grands et petits loups ne soient pas là, j'aurais certainement entendu : c'est beau grand-ma !

OUI, notre petite case créole a pris un air de fête, vous êtes tous invités !!!




Morosité...




Journée sans ! Oui dimanche morose, temps incertain, pluie, soleil ...

Les fêtes approchent mais sous les tropiques, il nous manque toute cette fébrilité qui précède la nativité et le passage à l'an nouveau, que l'on éprouve en métropole !

Le sapin est dréssé, les guirlandes lumineuses ornent le balcon, la crèche a retrouvé sa place mais ...

La plage est agréable, il fait chaud, le shrub est fin pret, les barrages sont levés, la terre a tremblé à la désirade, nous avons ressenti les secousses !

A part çà la vie est BELLE ! Surtout pour prunelle...


Zen, restons zen !


Ce matin, je décide de faire journée chopping à carrefour Millenis ! J'appelle Jo, qui est ravie de cette initiative et nous voilà parties direction les grands fonds. C'est mon chemin préféré, çà tourne, vire, monte, descend et j'adore...


Le paysage est magnifique, c'est la guadeloupe profonde !

Une heure déjà que nous sommes parties, nous nous en sommes pas rendues compte car : bla, bla et reblabla enfin deux femmes ensembles vous comprenez ? mais nous sommes arrivées aux abîmes et à deux pas de la grande surface.

Mais voilà , nous sommes au rond-point et une file de voitures nous précède, que se passe-t'il ?

Nous avons vite compris, des camions, des bus obstruent le passage et oui nous sommes bloquées !


Toujours décidées à faire nos courses, nous nous avouons pas battues, nous traversons le terre plein central et allons nous garer chez un commerçant en face le barrage.

Nous n'avons que cent mètres à parcourir, nous prenons nos cabas, heureusement que nous étions chaussées confortablement, et en route !!!

Nous passons devant les chauffeurs de camions et de bus, nous sentons une certaine excitation mais en même temps une détermination à toute épreuve : il faut absolument que le prix de l'essence baisse d'au moins cinquante centimes !!! je ne peux qu'approuver même s'ils perturbent les habitudes de certains ...

Nous voilà sur la grande avenue, incroyable, personne ! nous marchons au milieu de la rue ! je pense que cela ne se reproduira plus jamais...

Ce fut un régal de faire nos courses, très peu de personnes dans les rayons et chose étrange les caissières papotaient entre-elles, il se dégageait une ambiance chaleureuse, conviviale : étrange, très étrange mais pour nous quel bonheur !

Pour JO, qui ne devait rien acheter son cabas ne contenait que des sucreries, chocolat de noël, bonbons à la gomme et j'en passe !

Pour moi, quelques livres, bonbons aussi, (fêtes obligent !) et autres...

Dans la galerie marchande la plupart des rideaux sont baissés, tant mieux, nos économies ne vont pas en souffrir.


Nous repartons et retrouvons nos chauffeurs toujours aussi déterminés ! Ils nous promettent la même chose pour demain ! plus dur, même, les barrages ne seront pas levés cette nuit, nous disent-ils.


Demain, nous resterons à saint-françois, nous laisserons la voiture au garage !!!

mardi 9 décembre 2008

Souvenir !




Je ne puis m'empêcher de faire quelques créations celles-ci sont peintes sur toile, il fut un temps où ...


SOUVENIR, SOUVENIR !!!

lundi 8 décembre 2008

Sieste sous la pergola?







Après la matinée passée dans la boutique d'André, je m'arrête chez Valérie qui vient d'ouvrir un point de vente "traiteur".
Je rentre dans sa boutique et me voilà transportée au quatre coins du monde ! Sous la vitrine réfrigérée des plats du japon, d'inde, du bon terroir français, d'espagne sont alignés et ne demandent qu'à être dégustés ! On ne va pas se gêner !!!
Comme entrée se sera des samoussas "mille et une nuit" ensuite, pour moi, je choisis du magret aux pousses de bambou et pour jean-louis des rognons au poivre vert (je pense que françois et julien auront un petit sourire) !Comme c'est le jour du Seigneur je m'autorise une petite douceur : une mousse à la mangue et je prends un fondant chocolat sur son lit de crème anglaise pour J-L en sachant très bien que se sera mon dessert pour le dîner de ce soir car il ne va pas déroger à sa golden ou à sa banane pomme... Ne jouons pas à l'égoïste, on ne sait jamais !!! c'est dimanche !
Après ce repas frugal mais délicieux, une langueur m'envahit et la chaleur aidant, il est tant d'aller faire une petite sieste !
J'installe la chilienne sous la pergola et prends mon livre "Adelaïde" de Marie Laberge, roman magnifique.

Je suis en position de repos, tout autour de moi n'est que verdure, mon regard se porte sur la liane qui couvre la tonnelle je crois qu'elle s'appelle la saritaéa, elle est en ce moment toute en fleur, c'est une véritable ombrelle rose qui me fait ombrage, je suis sous le charme...

Toute une vie l'anime : c'est un va et vient de colibris, ils butinent chaque fleur, ils ont de quoi faire ! les sucriers ne sont pas en reste, eux aussi veulent leur part de butin et quelques chamailleries éclatent.

C'est un véritable ballet ! je n'ai pas encore ouvert mon livre !!!

Julien, la dendrobium qui se balance sur son tronc de fougère arborescente, a sorti sa tige florale et quelques fleurs , d'un violet profond, se sont ouvertes quant à la vanda, c'est une profusion de fleurs elle n'arrête pas !!!


Quel bonheur cette pergola ! ma sieste s'est terminée par un petit somme, mon réveil fut tout aussi merveilleux !!!


mercredi 3 décembre 2008

Marché de nuit...

Quel remue ménage, hier au soir à saint-françois !

En moins d'une heure l'avenue de l'europe c'est transformée en une rue grouillante et colorée.
De chaque côté de la route des étals fait de planches, de tôles, de toutes sortes de matériaux de récupération, ont pris place et dessus des objets les plus hétéroclites, des noix de coco transformées en têtes monstrueuses, des calebasses en guise de sacs à main, du bois flotté retrouvant un peu de vie pour éclairer un coin de salon enfin une vraie caverne d'alibaba

Ah ! voilà "Bisou Coco" mon cher ami qui distribue sa potion magique à base, bien-sûr de coco !
toujours installé au même endroit à côté de son pik-up chargé de noix, accueillant les touristes avec chaleur, leur prodiguant que de bons conseils, il était fier au milieu de ce rassemblement, il était tellement occupé qu'il ne m'a même pas saluée... Mais je ne lui en veux pas, célébrité oblige...

J'avance tout en m'imprégnant de cette ambiance festive et légère lorsque j'entends "doudou" vient goûter mon sorbet coco au miel ! Oh!!! nouveauté ! je n'ai jamais goûté celui-là ! Une belle occasion de se faire une petite douceur... MUM ! quel régal !

Pour terminer en beauté au milieu de joueur de gro ka et de belles sirènes défilant en tenues affriolantes, je fis mes achats de légumes "ignames, gombos, patates douces" et de fruits "bananes, pas de mangues ce n'est pas la saison alors se sera du corosol et des pommes cannelle".

Maintenant je reprends le chemin du retour en attendant avec impatience mardi prochain !

mardi 2 décembre 2008

week-end, confiture !




Week-end chargé, je suis allée voir Claude,elle habite une belle demeure perchée sur une butte juste après le restaurant "les oiseaux" sur la route touristique...


Quelle vue ! plein feu sur marie- galante et l'immensité de la mer, que de couleurs, bleu turquoise, indigo et le blanc qui frise les vagues une vraie vue d'avion ! fini le regard lointain, revenons à la maison, ouverte de toute part, les alizés allaient bon train ! pas un pièce n'était épargnée.


Une certaine langueur se dégageait dans ce décor et le gazouillis des sucriers me disait "rêve, rêve".


Ce fut de courte durée, claude m'appelait pour me montrer son carambolier. Des fruits pour rassasier sa basse-cour et surtout pour faire de succulentes confitures, l'arbre en croulait, nous sommes allées chercher les cabas, et tout en riant, en avons remplis un, deux, trois...


Une fois rentrée à la maison, le travail de préparation-confiture commençait, laver, peser, sucrer... Enfin, voilà les pots sont prêts... A être dégustés et distribués ! Belle occupation qui m'a tenue occupé tout ce week-end.


Ce fut, juste un petit moment de grand bonheur, merci, claude...