mardi 16 décembre 2008

Cousine Andrée s'est envolée !


Andrée a pu, enfin exaucer son voeux ! Fini sa vie terrestre, elle a rejoint un vol de frégates et vole jusqu'au plus haut des cieux !

Aujourd'hui ses cendres vont être dispersées sur les flots bleu turquoise de la mer des caraïbes...

Andrée, toi qui aimait tant les coquillages, tu vas pouvoir les protéger et les regarder vivre !

Ta vie fut un long roman, pas toujours rose ! En quête d'un amour maternel impossible à conquérir, ta chaleur humaine et ta grande bonté te poussa à aller vers ton prochain.
Oui, tu as donné de ton temps, tu as communiqué ta joie de vivre, tu as partagé ta vie avec tes amis du troisième âge et autres, tu n'étais pas la dernière à mettre l'ambiance !

Tu es restée fidèle à tes racines, tu n'oubliais pas de prendre des nouvelles auprès de ta cousine Eglantine, de tes amis d'enfance de Lavernose et de saint-hilaire...

Lorsque nous sommes allés te rendre visite, André, Rosy et moi-même, à Dillon (quartier populaire de fort de france), nous avons trouvé un petit bout de femme, toute menue, souriante.
Perchée au dernier étage d'un immeuble, dans un appartement visité de toute part par les alizés, tu étais là au milieu de tes étagères recouvertes de gorgones, coquilles de lambi, et une multitudes de coquillages, tu étais fière de nous montrer les anciennes photos jaunies mais aussi celles de Chimène, Hugo, tes chers enfants, celles de tes petites filles chéries ! Le temps s'était arrêté, tu nous as raconté ton enfance, tes vacances à lavernose, avec Camille (notre père).

Tu nous disais "il faut qu'on parle", Oui, nous comprenions : nous faisions partis de ta famille !

Merci, Andrée, pour ces quelques moments passés en ta chaleureuse compagnie... Tu as levé le rideau de notre passé !

Lorsque tu te baignait aux trois îlets, avec tes amies, tu devais admirer les belles frégates, qui s'amusent dans les courants d'air des alizés, elles se détachent du ciel azuré par leur robe de plumes noires et elles montent, descendent, virevoltent, frôlent les vagues, et repartent dans les cieux et puis tout d'un coup, fini le ballet d'un coup d'aile elles disparaissent, te voilà, chère andrée, auprès d'elles !

Demain, à l'heure de la baignade, lorsque ces belles dames en noir apparaîtrons, n'oublie pas de me faire un petit signe, car moi, c'est sûr, je penserai à toi !!!

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