dimanche 21 décembre 2008

Senséo


C'est dimanche soir, j'ai marché comme une folle, sans répit , toute la journée !
c'est mon lot toutes les fins de semaine !

Mais voilà ce soir je ne sais pas ce qui se passe ou plutôt si, je suis en train de faire une farce à mon patron... j'ai décidé de faire grève.

Il est vingt heures et je n'ai qu'une envie : me reposer !
Non, il faut que je serve Monsieur encore une fois, il me garnit d'eau, met les dosettes et active la manette de chauffe et, encore une fois il faut que je prenne sur mon épuisement pour mettre en température le liquide qui va se transformer en passant sur la dosette en succulent café.
Mais là, cher jean-louis, tu vas être surpris...

Le voyant ne clignote plus, l'eau est à point, et ce que j'attendais, arriva, il appuie sur le bouton une tasse et là ...

Le moteur ronronne, la pompe se met en route mais rien ne sort ... je me gausse, ha, ha,aaaa !

J-L ne comprend pas, il refait la manoeuvre, mais rien du tout ne sort du conduit, moi, Senséo, je me bidonne, car je sais ce qui ne va pas mais motus !

Là, on commence à s'énerver on vérifie et revérifie, on me bouscule, on me déclare en panne mais J-L veut son café, une fin de repas sans son breuvage est un crime ! C'est un enfant gâté, il veut tout et tout de suite...

Je ne veut rien savoir, je suis fatiguée, j'ai besoin de repos !

Mais voilà qu'une rage endiablée gagne le maître des lieus et tout d'un coup je reçois une belle baffe, s'ensuivit un coup de poing, s'en est trop...

Voilà que sa dame, alertée par tout ce tapage arrive à mon secours et prend ma défense, elle me frotte, me caresse, enfin ! un peu de douceur...
Elle dit, je m'en occuperai demain, ouf, je suis soulagée je vais, enfin, prendre un peu de repos !

Je lui ai fait une sacrée farce j'ai bouché tout simplement le petit tamis qui supporte les dosettes
il me croit bonne pour la poubelle mais... Vais-je être sauvée de la benne à ordure ? Affaire à suivre...

Il faut se calmer J-L... Il en pas l'air mais, moi, Senséo, je vous le dis, il faut se méfier de BABAR.

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